Moi, j’étais où quand j’existais pas

De Jean-Frédéric Noa

Résumé

Luna, enfant obstinée, n’a qu’une question en tête : j’étais où quand j’existais pas ?

Ne trouvant pas de réponse satisfaisante auprès de ses parents, une quête onirique commence alors. De la mer à la lune, entre ombre et lumière elle croisera en chemin un marin, un chat, un arbre… C’est à travers les lucarnes de son imagination qu’elle trouvera sa propre réponse.

L’équipe

D’après une idée de Pascal Contival et Jenny Lepage
Ecriture: Jean-Frédéric Noa
Mise en scène et interprétation: Pascal Contival, Cécile Givernet et Jenny Lepage
Musique: Vincent Munsch
Lumière: Jérémy Alexandre
Ombres: Jean Buchanan
Affiche: Jessica Shapiro

Ombres et marionnettes

Les préoccupations du « pourquoi » et du « comment », chères aux tout-petits, nous accompagnent jusqu’à l’âge adulte. La fillette de notre histoire interroge le monde sur la question de l’identité et de l’existence. Cette question « j’étais où quand j’existais pas ? » nous semble prendre un sens particulièrement profond si elle est posée par une marionnette. Les marionnettistes, quant à eux, prennent la figure symbolique des parents ; par leur présence discrète et bienveillante, ils accompagnent l’enfant dans sa quête, tout en la laissant faire son chemin. Ce voyage onirique est mis en valeur par l’ombre chinoise et la marionnette, car elles permettent toutes deux d’ouvrir les champs des possibles : varier les proportions, offrir plusieurs visions en simultané, créer des personnages fantasques… Cadres et papier sont également omniprésents dans le spectacle, tantôt comme espace de projection, tantôt comme corps marionnettique.

Critique lamuse.net, mars 2010

« C’est une magnifique création, bâtie autour de la question d’une enfant (…) Cette histoire est aussi magique que captivante. Il y a une sorte d’équilibre entre le plan visuel, l’accompagnement musical et le texte, qui rend l’ensemble très intense. (…) C’est vraiment un travail formidable, qui permet à tous une incursion dans le monde des rêves et d’en ressortir plein de belles images en tête. »